Pourquoi la mission humanitaire est- elle un atout pour un premier emploi ?

Parfois présentée à tort comme une « parenthèse » difficilement justifiable dans le cadre d’une carrière professionnelle, une mission humanitaire peut pourtant se révéler un véritable tremplin ! Lors d’un processus de recrutement, avoir vécu un engagement à l’international, loin de ses repères, dans des conditions parfois spartiates, révèle bien sûr un candidat qui sort du lot. Mais plus encore, cette expérience de volontariat international peut être un atout pour décrocher son premier job.
Sommaire de l'article

1. Un candidat capable de s’engager

Sur votre CV, le temps que vous avez passé en mission à l’étranger est la preuve que le recruteur a affaire à un candidat qui a le sens des responsabilités et de l’engagement, capable de s’investir sur des projets à long terme même lorsque les conditions sont difficiles.

Dans un contexte professionnel où l’on valorise la persévérance, cette expérience témoigne de votre capacité à surmonter les défis et à mener des projets ambitieux avec rigueur et détermination, dans des environnements complexes.

2. Un vrai sens du travail en équipe

Les missions humanitaires impliquent souvent de travailler avec des personnes issues de cultures différentes et de collaborer avec des équipes multidisciplinaires.

Savoir naviguer dans des contextes interculturels et gérer les différences est une compétence précieuse dans le monde professionnel globalisé d’aujourd’hui.

Cela montre également une capacité à s’intégrer dans des environnements divers et à valoriser le travail collectif.

3. Une profonde connaissance de soi

En mission, et particulièrement dans le cadre d’une mission longue (une ou plusieurs années), on découvre de nouvelles façons de vivre, de travailler, de penser l’avenir…

Une confrontation à la différence qui fait grandir la connaissance de soi.

Parfois, ce qu’on a découvert de soi sur le terrain pousse le volontaire à changer de voie professionnelle suite à la mission, pour opter pour un métier dans lequel il s’épanouira pleinement. Avoir vécu une mission humanitaire est donc un gage de maturité et de stabilité précieux pour le recruteur.

4. Une expérience humaine mais aussi professionnelle

Il existe différentes sortes de missions humanitaires. Certaines ONG proposent des missions dites de compassion ou de présence. Le rôle du volontaire est alors de se rendre disponible, dans une démarche d’accueil et d’écoute.

D’autres ONG comme Fidesco agissent dans des missions à dimension professionnelle. Elles font appel à des compétences précises, demandent d’apprendre de nouvelles techniques et font découvrir de nouveaux outils. Une mise en pratique des acquis scolaires ou universitaires qui est valorisable comme première expérience professionnelle.

5. L’atout des « mad skills »

Ces compétences atypiques, qui s’imposent de plus en plus dans le monde des RH, sont celles qui rendent votre candidature inoubliable. Les retours des recruteurs sont unanimes : depuis la crise du covid, ils recherchent avant tout des « profils qui sortent du cadre, qui n’ont pas peur du changement, qui sauront être résilients, mais aussi qui sauront faire preuve d’adaptabilité et de polyvalence » (Source : culture-rh.com).

Si les pratiques sportives ou artistiques de haut niveau sont reconnues pour le degré d’investissement personnel qu’elles soulignent, la mission humanitaire n’est pas en reste !

Ainsi, s’engager dans une mission humanitaire est bien plus qu’une parenthèse dans un parcours professionnel : c’est une école de vie qui forge des compétences et des qualités recherchées par les recruteurs.

À vous de les valoriser en entretien !