
Le volontariat à l’étranger séduit de nombreux candidats à la mission, puisqu’il permet de conjuguer soif d’aventure, découverte d’une nouvelle culture et solidarité. Mais pourquoi choisir une mission longue plutôt qu’un engagement de 3 ou 6 mois ? Découvrez 5 bonnes raisons de vous engager sur la durée !
Contrairement aux missions courtes où l’adaptation est rapide mais l’action limitée, une mission de plusieurs mois ou années favorise la transmission de compétences et l’enracinement dans la culture locale, pour un impact pérenne. En prenant le temps de comprendre les besoins et de collaborer avec les populations, le volontaire devient un véritable acteur du changement. Plutôt que de venir avec des solutions toutes faites, il apprend, écoute, observe et s’adapte aux réalités locales. Il s’agit d’accompagner plutôt que transformer, de collaborer plutôt que diriger. Cette posture d’ouverture et d’humilité est ce qui rend le volontariat à l’étranger à la fois si riche et si fécond.
Vivre une mission longue, c’est bien plus que découvrir un pays : c’est en faire l’expérience de l’intérieur. Seul le temps passé sur le terrain permet de saisir la réalité de la culture du pays d’accueil, ainsi que du contexte dans lequel s’inscrit la mission. Cela demande de la patience, mais cet apprentissage est indispensable pour que la mission porte réellement du fruit. En partageant le quotidien des habitants, en apprenant leur langue et en adoptant leurs coutumes, le volontaire s’ouvre à une autre manière de voir le monde. Cette immersion permet de dépasser les stéréotypes et d’établir des relations authentiques, basées sur la confiance et la compréhension mutuelle.
Pour aller plus loin : [Fidesco Talk] La nécessaire rencontre des cultures
La mission n’est pas qu’une parenthèse. Elle façonne en profondeur les volontaires qui ont le courage d’oser cette grande aventure. Mais pour se laisser transformer, 6 mois ne suffisent pas ! Ainsi, le volontariat à l’étranger constitue une véritable école de vie à condition qu’il s’ancre dans un temps long. En sortant de sa zone de confort pour se confronter à d’autres réalités qui deviennent les siennes, le volontaire grandit humainement. Pour beaucoup, c’est aussi une expérience qui enrichit la relation aux autres et à Dieu, à travers la joie du don de soi.
Contrairement aux idées reçues, les missions longues à l’étranger ne sont pas réservées aux célibataires. Chez Fidesco, de nombreuses familles s’engagent pour 2 ans, offrant ainsi à leurs enfants une ouverture unique sur le monde. Les jeunes mariés, quant à eux, vivent une aventure fondatrice qui leur permet de mieux se connaître et de grandir à deux à travers le service, l’amour du prochain et la confiance en Dieu.
Que l’on soit étudiant, jeune diplômé ou actif confirmé, une mission longue est une expérience valorisante au sein d’un parcours professionnel. Elle permet de développer des compétences recherchées – adaptabilité, gestion de projet, travail en équipe interculturelle – et peut être un véritable tremplin pour la suite. Plus encore, nombreux sont ceux qui témoignent que leur expérience de volontariat à l’étranger a changé leur regard sur l’orientation professionnelle qu’il souhaitait donner à la suite de leur parcours, leur ouvrant des perspectives nouvelles !
Partir en volontariat à l’étranger ne signifie pas simplement « aider » ou « donner de son temps ». Une mission longue permet justement de comprendre que la fécondité d’une mission se joue dans la rencontre authentique avec ceux que l’on est venu servir. En vivant au rythme du pays d’accueil, en partageant le quotidien des habitants, le volontaire découvre une autre façon de voir le monde et reçoit autant qu’il donne. Prendre le temps de la relation, pour rencontrer un frère : c’est cette démarche dans laquelle les volontaires Fidesco sont invités à entrer, en partant sur une longue durée, pendant 2 ans, ou 1 an dans certains cas.
Pour aller plus loin : [Fidesco Talk] Le cri du pauvre
Prêt à oser l’aventure du volontariat à l’étranger avec Fidesco ?
Ainsi, la mission longue permet d’avoir un impact durable sur le terrain tout en se laissant transformer, à la fois humainement et spirituellement. « Il faut du temps pour connaître concrètement le milieu, programmer, réaliser, évaluer… Mais surtout, il faut du temps pour aimer », conclut Mgr Emmanuel Dassi Youfang, évêque du Diocèse de Bafia et partenaire Fidesco. Et si c’était le moment de franchir le pas ?
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La mission Fidesco, ça vous tente ? Hésitant, curieux ou déjà décidé, ce guide est fait pour vous. Bonne lecture !