Volontariat à l’étranger : partir au loin a du sens !

Le volontariat à l’étranger attire de nombreux jeunes et adultes en quête d’engagement et de sens. Pourtant, les besoins criants en France et les enjeux écologiques actuels questionnent la pertinence de partir en mission loin de chez soi. Alors, pourquoi partir en volontariat à l’étranger lorsqu’on est catholique ?

La mission : une vocation toujours actuelle

Depuis 2000 ans, la mission est au cœur de l’identité chrétienne. « De toutes les nations, faites des disciples » : ces paroles du Christ envoient ses disciples aux quatre coins du monde. Saint Paul, Saint Pierre et tant d’autres ont sillonné le monde antique pour annoncer l’Évangile.

Aujourd’hui encore, l’Église est missionnaire par nature. Mais la mission ne se limite pas à l’évangélisation : elle englobe aussi le service, le témoignage et l’engagement solidaire. Partir en volontariat à l’étranger, c’est bien plus qu’un voyage. C’est répondre à un appel à quitter ses repères pour se mettre au service de l’autre. Chez Fidesco, les volontaires ne partent pas pour vivre une expérience personnelle, mais pour mettre leurs compétences au service de ceux qui en ont le plus besoin.

Pourquoi partir loin alors que la pauvreté est au coin de ma rue ?

Il est légitime de se demander pourquoi s’engager à l’étranger alors que la pauvreté existe aussi en France. Mais opposer mission locale et mission internationale serait une erreur. Le monde est interconnecté, et la mission s’inscrit dans une vision d’universalité. Comme le rappelle le pape François dans Laudato Si, « tout est lié ». Mettre en concurrence le service des plus démunis au loin et dans son pays d’origine pose d’ailleurs question, quand on y réfléchit bien. En effet, il n’y a pas d’échelle dans la pauvreté. Servir les pauvres au loin et servir les pauvres près de chez soi sont deux choses complémentaires et toutes deux nécessaires : tout est question d’appel, et cet appel doit être discerné. De nombreux volontaires qui font le choix du volontariat à l’étranger poursuivent d’ailleurs leur engagement à leur retour, que ce soit en bénévolat ou dans des réseaux de charité.

Enfin, partir en volontariat à l’étranger ne signifie pas seulement se déplacer géographiquement. C’est aussi quitter ses habitudes, son confort et ses certitudes pour rencontrer l’autre dans sa différence. Dans un monde marqué par les conflits, s’engager à l’international, c’est bâtir des ponts entre les cultures et œuvrer pour la paix.

L’importance du volontariat à l’étranger pour les Églises locales

Les partenaires de Fidesco (diocèses, congrégations religieuses…) accueillent avec enthousiasme les volontaires laïcs. Pourquoi ? Parce qu’ils incarnent concrètement l’universalité de l’Église et permettent aux communautés locales de vivre cette réalité.

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Les Églises locales restent jeunes et parfois fragiles. Beaucoup de pays ont été évangélisés il y a moins de 150 ans : la Foi y est encore en construction. Les volontaires qui font le choix de partir à l’étranger apportent un regard neuf et un soutien précieux, notamment en termes de formation et de dynamisme pastoral.

De plus, les couples envoyés en mission témoignent d’une manière concrète de la vocation chrétienne du mariage. Dans certaines cultures, leur présence est un signe fort : fidélité, engagement et amour conjugal prennent une dimension nouvelle à travers leur témoignage de vie.

Le volontariat à l’étranger : un engagement à la suite du Christ

Ainsi, le volontariat à l’étranger est une démarche de foi et d’engagement concret. Partir en mission, c’est quitter ses repères pour s’ouvrir à la rencontre, se laisser transformer par la découverte d’une autre culture, et témoigner de l’universalité de l’Église et du message du Christ.

Aujourd’hui, plus que jamais, les volontaires qui partent à l’étranger ont un rôle essentiel à jouer dans la construction d’un monde plus solidaire et fraternel. Et si c’était vous ?

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